Statuts des professeurs : Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

Publié le par FSC

Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

Nous sommes nombreux à nous étonner que notre syndicat ne s’oppose pas avec force à la politique ministérielle contre nos statuts.

Précisons d’abord une question de langage : la réécriture d’un décret juridiquement cela n’existe pas.

Soit le nouveau décret abroge toutes les dispositions de l’ancien, soit seulement certaines d’entre elles. Dans tous les cas de nouvelles dispositions abrogent et remplacent d’anciennes dispositions.

En lisant l’article de Xavier Marand on découvre que le Ministre Peillon « trace une piste qui va dans le bon sens »(sic). Si c’était vrai il n’y aurait aucune raison de s’y opposer !

Quand au décret de 50 il devient très sombre sous la plume de Xavier, loin de la réalité qu’ont vécu nos collégues… Si certains recteurs ont détourné les décrets de 50 pour imposer des compléments de service hors de la commune, d’autres collègues ont pu à l’inverse imposer, parfois en menaçant du recours au tribunal administratif, de faire tout le service dans le même établissement, je pourrai citer personnellement des cas. Dans la pratique il est faux de dire que les collègues étaient obligés de participer à tous les conseils de classe, à toutes les réunions sous peine de retenue.

Je ne parlerai pas de l’heure de première chaire dont j’ai bénéficié chaque année (comme enseignant d’économie-gestion) et que pour le »bien commun » notre Ministre veut nous priver.

Jean-Pierre Richaudeau

Professeur certifié retraité Militant SNES-FSU

 

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