Démission du camarade Tourtaux
Le Front Syndical de classe prend acte de la démission de Jacques Tourtaux annoncée sur son site.
Il ne s'étonne pas d'une telle décision après le ton extrêmement agressif et insultant à l'égard du FSC adopté depuis plusieurs jours sur le blog de J. Tourtaux. Le FSC y fut en effet sur son site accusé pêle-mêle de « fourberie reniant la lutte de classe », de « trahison », d' « ouvrir la porte à la vermine nazie », de « jeter l'éponge », d' « abuser la confiance des ouvriers » et autres considérations très fraternelles. La lettre de démission rendue publique poursuit dans les amabilités : « hypocrisie », « antidémocratique », « sectarisme », « coups tordus », et bien sûr l'accusation classique de la manipulation par les méchants rouges (du PRCF en l’occurrence).
Qu'a bien pu faire le FSC pour s'attirer de telles attaques ? Qu'est-ce qui a empêché Jacques Tourtaux de dénoncer cette organisation jusqu'à aujourd'hui et pourquoi se réclamait-il au contraire jusqu'à présent de sa qualité de membre du CA du FSC ?
L'origine des attaques provient d'un événement hautement politique : le camarade chargé de la gestion du site du FSC a oublié d’activer un lien vers son site lors de la publication d'un texte de Jacques (alors que ce site est en lien permanent depuis celui du FSC) ! Bigre, voilà qui valait deux heures plus tard une déclaration rageuse dudit Jacques faisant part publiquement de son « écoeurement » vis-à-vis du FSC. Puis qui lâchait enfin la bride sur ce qui semble-t-il le travaillait depuis plusieurs jours, à savoir l'appel du FSC à « sortir Sarkozy ».
Quels que soient les désaccords entre camarades, ils ne peuvent justifier ni une telle violence ni un tel refus de discuter. Car leFSC regrette bien entendu que J. Tourtaux ait refusé toute discussion avec les camarades du FSC qui l'ont contacté à de nombreuses reprises mais surtout que, par cette démission, il s'exonère de l'obligation au moins morale de venir au prochain Conseil d'Administration du FSC s'expliquer devant ses camarades très choqués.