PORTS

Publié le par FSC

 

La fédération CGT des Ports et Dock a annoncé, ce vendredi, une nouvelle opération de blocage des ports maritimes français de mercredi à vendredi prochain pour protester contre la réforme des retraites. Puissant syndicat dans ce secteur, la CGTappelle les travailleurs portuaires et les dockers à « un arrêt de travail de 72 heures les 22, 23 et 24 janvier » avec « opération "ports morts " et participation massive aux mobilisations exercées dans les territoires », selon un communiqué.

Elle appelle également à maintenir les piquets de grève devant les sept grands ports maritimes (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille) et à « poursuivre les heures supplémentaires, des shifts exceptionnels ».

Une « participation de 100 % » dans les sept grands ports maritimes

L’opération « ports morts » observée cette semaine, de mardi à jeudi, a connu une « participation de 100 % » dans les sept grands ports maritimes et a été très suivie dans plusieurs autres ports, selon Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération. Les arrêts dans l’activité portuaire, intervenant à plusieurs reprises depuis début décembre, ont empêché le nombre de marchandises d’entrer ou de sortir des ports et les problèmes d’approvisionnement dans plusieurs secteurs. Les rayons des grandes surfaces de certains territoires d’outre-mer ainsi que des produits alimentaires frais (lait, fromage, jambon…) et la paralysie de l’activité inquiète de plus en plus les transporteurs de marchandises.

La fédération CGT des Ports et Docks réclame un retrait de la réforme des retraites. Les travailleurs portuaires et dockers ne connaissent pas un régime spécifique mais d’un accord de pénibilité lié à la convention collective de leur branche qui leur permet de prendre leur retraite deux ou trois ans avant l’âge légal de départ.

 
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