RETRAITES : le mépris des médias

Publié le par FSC

Pour rappel l'essentiel des médias privés est aux mains de quelques milliardaires, d'entreprises d'armement, d'oligarques qui se sont achetés des organes d'influence d'abord pour défendre leurs privilèges.

Tandis que le service public soit-disant indépendant est sur les questions essentielles sous contrôle du pouvoir comme on peut le remarquer en ce moment où la grève qui dure depuis plus de 15 jours à Radio France n'a toujours pas directement donné la parole aux grévistes, organisé le moindre débat sur ce qui se passe dans leur maison, entrepris d'aller interviewer les acteurs du conflit.

A l'opposé de ce qu'ils font de manière récurrente et répétitive jusqu'à vomir à l'occasion des grèves dans les transports avec leurs micro-trottoir faisant régulièrement s'exprimer des " usagers -à-bout-qui-n-en-peuvent-plus-en-colère "

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SOURCE : ACRIMED

 

À chaque mouvement social, les médias dominants, leurs chefs et leurs éditocrates, soutiennent avec zèle les réformes libérales, et aboient contre celles et ceux qui font grève. La mobilisation contre la réforme des retraites ne fait pas exception.

Depuis septembre, les éditorialistes sont sur le pied de guerre. Les cheminots de la SNCF et la RATP, montrés du doigt comme « privilégiés », sont tout particulièrement dans leur viseur.

La presse se mobilise, entonnant le refrain d’une réforme « nécessaire » et stigmatisant à l’avance les grévistes, à l’instar du JDD et du Parisien.

Dans les JT, on parle moins du pourquoi de la grève que de ses « dommages collatéraux », et moins des revendications des manifestants que du « coût » supposé des régimes spéciaux.

Après la première journée de mobilisation, le 5 décembre, France 2 remettait le couvert, dans une émission spéciale, et attaquait une nouvelle fois les « privilèges » des cheminots.

Ruth Elkrief résume à merveille, le 11 décembre (BFM-TV), l’angoisse qui saisit les éditocrates à chaque mouvement social : « Quand est-ce que c’est fini pour les Français ? On arrive aux fêtes de Noël, on ne peut pas continuer comme ça ! »

Face à ce traitement caricatural des mobilisations, la critique des médias a plus que jamais sa place dans le mouvement social qui émerge, et doit figurer à l’agenda pour ce qu’elle est : une question politique de premier plan !

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