MANIFS : Quand pas de dispositif CASTANER ... pas de problème !

Publié le par FSC

C'est quand même bizarre !

On nous signale que par exemple à MARSEILLE où les " forces de l'ordre " n'étaient pas visibles en tout cas, la manif s'est passé dans un calme absolu.

Idem pour les manifs soutenues par les médias et le pouvoir (manifs pour le climat ou manifs à thème féministe récente).

Policiers discrets, black blocks absents ou s'éclipsant à la demande des  organisateurs.

S'agissant des Gilets jaunes ou des manifs syndicales comme hier en particulier à Paris alors c'est une toute autre histoire.

Pour les manifs du 5 décembre dès la veille CASTANER annonce la venue sur Paris de 1000 black blocks et "gilets jaunes ultras" comme il dit.

 

Mais que fait donc la police disposant d'informations précises dès la veille?

Contrôlant systématiquement les manifestants manifestement pacifiques aux abords mêmes du départ du rassemblement, Gare de l'Est MAIS "débordée" Place de la République, bloquant les manifestants durant des heures, les chaînes en continu déversant leur ration de "chaos urbain".

Pour le moins complaisance policière aux désordres d'autant que par exemple que sur un site qui a pignon sur rue (Paris-luttes), qui ne peut être ignoré de la maison poulaga la tactique adoptée par ceux-décidés-à-déborder-les-organisations est clairement annoncée puisqu'ils déclarent la veille :

" Attendus place de la République, soyons plus malins, en restant par exemple diffus au sein de la manif, plutôt que de former un bloc de tête gérable pour les flics. Mélangeons-nous le plus possible avec le reste des manifestants en gardant un œil attentif sur le SO de Force ouvrière qui sera méchamment hostile, véritable supplétif policier qui tentera de faire régner l’ordre au sein du cortège.

Enfin, l’arrivée place de la Nation est un nouveau guet-apens, qui s’apparente à un véritable stand de tir. Pourquoi ne pas l’éviter, en tentant de refluer et de déborder le dispositif policier ? ... "

 

Ballet synchonisé ?

Destiné à effrayer par avance un certain nombre de manifestants ?

Destiné à installer l'idée qu'il est dangereux de participer à des manifestations fussent-elles autorisées et donc sans le dire à mettre en cause concrètement sinon le droit, la possibilité de manifester ?

En tout cas, loin de viser à la protection des manifestants comme le ministère de l'intérieur l'affirme ses dispositifs policiers aboutissent souvent à s'en prendre aux manifestants eux mêmes sous prétexte d'intervention contre les casseurs, à empêcher les manifestations de se dérouler jusqu'au bout, à tenter de faire assimiler par l'opinion manifestation de rue et désordres.

La bataille pour faire respecter le droit de manifester est indissociable du combat revendicatif et de la bataille actuelle pour faire reculer Macron!

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