Le feuilleton DELEVOYE ... qui incrimine MACRON !

Publié le par FSC

On en apprend tous les jours sur les turpitudes et les "oublis" du monsieur retraites nommé par Macron.

Et qui engage donc la responsabilité du président de la République en ce qu'elle révèle non pas seulement sur la moralité de l'entourage de Macron mais surtout des liens et accointances entre le pouvoir et les grands intérêts privés.

Jetant un éclairage révélateur sur les objectifs de la contre-réforme des retraites visant en particulier à ouvrir en grand la place à l'intervention des fonds de pension.

 

La fondation SNCF lieu des accointances et des rencontres

Certes, la Fondation SNCF, qui finance diverses associations d’aide aux publics fragiles via le mécénat d’entreprise, n’a pas grand chose à voir avec le conflit social en cours. Mais les syndicats du groupe ferroviaire, qui luttent contre la réforme des retraites, ne manqueront pas de relever que Jean-Paul Delevoye siégeait aux côtés de Patrick Jeantet, président du directoire de la filiale Kéolis, au sein du conseil d’administration de la Fondation SNCF. 

 

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Les révélations embarrassantes se multiplient depuis quelques jours sur les diverses fonctions de l’actuel haut-commissaire aux retraites.

 

Par Le Parisien
Le 13 décembre 2019 


Une semaine très compliquée. Lundi dernier, Le Parisien révélait que Jean-Paul Delevoye, chef d’orchestre de la réforme des retraites qui provoque la colère des syndicats et une grève très suivie depuis le 5 décembre, avait « oublié », dans sa déclaration d’intérêts et d’activités à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, de noter sa fonction d’administrateur au sein d’un institut de formation de l’assurance (l’IFPASS).

Une « erreur » embarrassante pour celui qui a été nommé n°3 du gouvernement en septembre dernier et dont le projet de réforme est accusé de favoriser la retraite par capitalisation aux mains des… assurances. Ces informations ont d’ailleurs amené l’ancien ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’État et de l’Aménagement du territoire sous Jacques Chirac à quitter ses fonctions à l’IFPASS.

Ce n’était que le début. Ce vendredi, c’est au tour de Capital de révéler un nouvel oubli de la part de Jean-Paul Delevoye, puisque ce dernier, toujours dans sa déclaration d’intérêts, n’a encore une fois pas jugé bon d’informer qu’il occupait un autre poste : il siège depuis 2016 au conseil d’administration de la Fondation SNCF. Dans les prérogatives de cette Fondation, notamment, les opérations de mécénats de l’entreprise. Un groupe ferroviaire là aussi particulièrement concerné par la réforme des retraites.

Soupçons de conflit d’intérêts

Ces derniers jours, le rythme des révélations, auquel il faut rajouter celle sur le poste occupé par le haut-commissaire à la présidence du think thank Parallaxe (rémunéré 5300 euros nets pas mois) et duquel il a aussi dû démissionner, ont donc grandement fragilisé la position de Jean-Paul Delevoye.

Jeudi, le haut-commissaire a confié à Libération qu’il avait « pensé » à démissionner après les révélations du Parisien. « Ce n’est pas à moi de juger mais si j’estimais, à un moment, que je suis devenu un sujet de fragilité, j’en tirerais les conséquences car […] le projet est plus important que la personne », a-t-il notamment assuré.

Ce même jour, le procureur de Paris a demandé des précisions à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique sur le défaut de déclaration d’activités de Jean-Paul Delevoye, accusé de conflit d’intérêts avec le milieu des assurances.

 

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Le doute n'est plus permis sur cette petite camarilla corrompue:leur besogne consiste à liquider toute trace de solidarité entre les habitants de notre pays.Nous devons nous y opposer résolument.
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