Loi travail : Le F_haine contraint de révéler son fond pro capitaliste et anti-syndical

Publié le par FSC

Un des effets du puissant mouvement actuel aura permis de mettre sur la touche le F_haine en le coupant d'une certaine manière de sa base populaire.

Base qui elle soutient la lutte contre la loi travail.

Il aura aussi permis de dévoiler makgré ses contorsions son appartenance aux forces pro sytème et pro capitaiste donc anti ouvrière et anti travailleurs.

Comme le prouve e comportement et le contenu des amendements défendus par les représentants du F_haine au Sénat.

Un F_haine gếné au point que la révélation du contenu de leur démarche les conduit à en effacer les traces réseau

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Texte sur le site Public Sénat

Si le FN est discret sur la loi travail, les amendements de ses deux sénateurs, Stéphane Ravier et David Rachline, visent à contourner les syndicats et sont dans une veine libérale, chère au FN à Marion Maréchal-Le Pen. Surprise : après publication de notre article, ils ont été retirés…

Le Front national se fait plutôt discret depuis quelques temps. On l’a peu entendu sur la loi travail. Ce projet de loi est examiné à partir de lundi au Sénat (voir notre article sur les 987 amendements du Sénat) et les amendements déposés par les deux sénateurs FN, Stéphane Ravier et David Rachline, sont pour le moins instructifs. Ils montrent à la fois une volonté de contourner les syndicats et de libéraliser le marché du travail. Economiquement, c’est la ligne défendue par Marion Maréchal-Le Pen au sein du parti d’extrême droite, à l’opposée de celle du numéro 2 et proche de Marine Le Pen, Florian Philippot, pour qui ce texte « est la loi sur la dérégulation du travail ».

Hara-kiri parlementaire

Mais les tenants d’une ligne identitaro-libérale vont être déçus. Quelques heures après la publication de notre article, tous les amendements FN ont été retirés vendredi après-midi… Tous, sans exception. Impossible d’en trouver trace sur le site du Sénat. Il y en avait une dizaine. On remarque juste que certains amendements ont été « retirés avant la séance ». A la Haute assemblée, le service de la séance justement, confirme.

Les deux sénateurs FN ne pourront donc pas défendre d’amendement sur la loi travail : la date limite pour les déposer était fixée à jeudi midi. Cet hara-kiri parlementaire peut sembler étonnant. Heureusement, pour ceux qui seraient passés à côté, publicsenat.fr a pu les consulter avant leur disparition.

Doublement des seuils sociaux

Stéphane Ravier et David Rachline propos(ai)ent ainsi, comme les sénateurs LR d’ailleurs, de relever le seuil social de 50 à 100 salariés. Il entraine pour l’employeur diverses obligations en faveur des employés. Si l’on n’est pas étonné de voir le sénateur LR Roger Karoutchi, soutien de Nicolas Sarkozy, proposer le retour de la défiscalisation des heures supplémentaires, on constate que David Rachline le souhaite aussi.

Pour les TPE/PME, Stéphane Ravier souhaite des « exonérations de cotisations sociales, patronales et salariales sur les contrats des apprentis ». Toujours pour les petites entreprises, il veut réduire à « deux mois » la durée de la baisse des commandes ou du chiffre d’affaires qui permet de caractériser les difficultés économiques et autorise les licenciements économiques.

Suppression du compte pénibilité 

Le sénateur-maire du 7e secteur de Marseille propose également de donner « la possibilité à l’employeur ou à un salarié de demander au délégué syndical qu’il justifie de l’usage de son crédit de délégation. L’employeur rémunère le salarié sur son temps de délégation, il est donc normal qu’il puisse demander à son salarié des justifications ». « En cas d’absence de justification », l’amendement du sénateur des Bouches-du-Rhône prévoit que « le ou les délégués bénéficiaires reversent à l’employeur les sommes dont ils ont bénéficié au titre de la délégation ».

Autres amendements FN : « supprimer le compte pénibilité » qui « alourdit considérablement les charges administratives des entreprises », supprimer « les commissions paritaires régionales interprofessionnelles » créées par la loi sur le dialogue social, ou encore « limiter le monopole syndical en permettant aux non-syndiqués de pouvoir se présenter ». Là aussi, un amendement similaire est déposé par les sénateurs du groupe LR et son président Bruno Retailleau, pour établir la liberté de candidature.

Les sénateurs F_haine

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